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Vendée Globe - Jour 2 - L’analyse de Simon Koster : « Il ne s’en sort pas mal ! »

12.11.2024


Après un départ dans très peu d’air et un début de course dans des vents encore instables, conditions peu favorables aux foils de son IMOCA Hublot, Alan parvient néanmoins à trouver son rythme et à ne pas se laisser distancer. 

« Le départ a eu lieu dans très peu de vent, ce qui n’est pas simple pour bien se placer. Alan était au-dessus de la flotte, un peu plus proche de la terre, ce qui lui a permis de démarrer avec le bon paquet au moment où le vent est venu de la côte. Les premiers milles se sont ensuite faits au portant dans du vent très instable, entre fortes accélérations et arrêts complets.

 Il lui a fallu effectuer plusieurs empannages la première nuit, pour profiter de la pression et rester dans la bonne veine de vent qui les menait au cap Finisterre. On voit bien tout l’enjeu de bien enchaîner les empannages, pour attraper les bonnes bascules et bien gérer les oscillations de vent et les changements de voiles, pour rester dans la langue de vent le plus longtemps possible.

Alan ne s’en sort pas si mal, car les bateaux à dérives plus légers et les foilers à plus grands foils décollent plus vite que lui, mais il reste au sein du groupe, il trouve son rythme, ce matin il remonte bien dans le classement ! » 






Photo © Vincent Curutchet



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