« Les deux pires journées que j’ai passées en mer de toute ma vie »
Toujours au près, dans des alizés aussi instables que violents et une mer déchaînée, Alan poursuit péniblement sa progression vers le Nord. « Ça passe de 12 à 38 noeuds sans prévenir, sans grain ni rien, tu te fais surprendre et la mer est odieuse, le bateau ne passe pas, c’est dur de trouver la bonne vitesse. »
Alors le skipper de Hublot serre les dents et ne lâche rien, reprend puis renvoie de la toile, ne s’épargnant aucun changement de voile, dans l’attente que les conditions se calment quelque peu afin de pouvoir effectuer un contrôle de la structure du bateau. « Je ne serai pas étonné qu’il y ait quelques petits dégâts vus les sauts de vagues impressionnants que j’ai faits »
La fin est proche, mais le scénario encore incertain et les embûches probablement nombreuses !
▪️ 20e ▪️ 21 noeuds ▪️ à 2 455,1 milles du prochain arrivant▪️ à 2 500,2 milles de l’arrivée
Photo © Jean-Louis Carli / Aléa