Physique, mental, gestion du sommeil... Afin d’être le plus performant possible, Alan Roura s’est entouré de coachs, experts dans chaque domaine qu’il lui est possible d’optimiser. Chacun raconte ce travail de fond avec le skipper, auprès du sportif mais également de l’homme de tout juste 31 ans.
« L’idée, c’est de l’aider à monter en puissance »
Sa mission : « Lorsque nous nous sommes rencontrés il y a deux ans, Alan cherchait quelqu’un qui pouvait l’accompagner pour la dimension ‘performance’ de son projet. L’idée, c’est de l’aider à monter en puissance en matière de confiance et d’estime de soi. Il faut qu’il parvienne à se sentir légitime, à se sentir toujours en capacité de prendre les bonnes décisions et à s’organiser afin d’être le plus performant possible. »
Son regard sur Alan : « Il est l’un des rares marins à disputer trois Vendée Globe de suite, surtout à son âge. Je crois qu’Alan a pris progressivement conscience de son potentiel, du niveau de performance qu’il veut atteindre. Il y a beaucoup d’humilité chez lui et je sens qu’il aspire à tout faire pour tutoyer et dépasser ses limites. Ses derniers résultats sont intéressants et on sent qu’il a le bon état d’esprit et la sérénité nécessaire pour continuer à grandir. Il a fait sauter des blocages qui étaient en lui, c’est très positif ! »
« Démarrer de la meilleure des manières »
Sa mission : « Nous avons travaillé sur la façon dont il faut interpréter la météo, la capacité à garder toujours un œil critique, à savoir faire la synthèse des fichiers et faire les choix les plus pertinents. Ensuite, toute une partie de la mission consiste à étudier chaque spécificité de la course afin d’avoir
un roadbook le plus précis et le plus complet possible. Enfin, nous étudions ensemble toute la phase de départ. Jusqu’au bout, on va s’attacher à décortiquer les choix stratégiques pour faire les bons choix et démarrer de la meilleure des manières. »
Son regard sur Alan : « Alan est un skipper qui a déjà beaucoup d’expérience. Il connaît le chemin du Vendée Globe et il l’a déjà montré. Ce qui fait sa particularité, c’est qu’il a tout appris sur le tas, en reprenant des informations à droite à gauche, au gré des courses. Toutes ces connaissances se sont empilées dans sa tête et il a évolué avec talent sans apprentissage théorique. C’est en ça que notre travail commun est particulièrement précieux. Ça l’aide à gagner en confiance dans sa façon d’aborder la météo et de déterminer ses choix stratégiques ! »