Joint en vacation par l'organisation de la Transat Jacques Vabre, Alan Roura évoque ses dernières heures de course à bord de La Fabrique.
« Ça se passe bien, on est un peu tendus avec Fred là, car mine de rien, depuis 4 jours on se tire la bourre avec Generali et Generali va plus vite que nous. On en bave un peu pour les tenir, on les a vus là, c’est plutôt sympa. On est un peu à la chasse. On est plus lent, on le sait, on essaye d’être le plus rapide possible. Là on est sous gennaker et ils vont un nœud plus vite. Il va falloir être rapide dans les manœuvres. Maintenant on rase la côte, hier on a eu des molles, on essaye de bien jouer avec les nuages, et on espère aussi avoir un peu de chance.
Depuis 2 jours, il n’y a plus d’organisation à bord, on n’arrive pas à dormir, on mange quand on peut, on est en mode Figaristes entre anciens de la Mini Transat ! On essaye de se reposer mais quand on sent que la bateau va moins vite, on se lève. Donc pas le temps de trop se reposer.
C’est assez intense ! Donc on continue jusqu’à l’arrivée. On devrait arriver en milieu d’après-midi demain, ça dépend du vent, il nous reste 300 milles, on est à 14 nœuds de moyenne, on devrait arriver pour l’apéro. Normal quoi ! »