Petite avarie à bord de l'IMOCA Hublot, cette nuit, lorsque le capot avant de pont s’est arraché et a « rempli d’eau une bonne partie du bateau ». Mais Alan Roura a tenu bon et poursuit désormais sa route vers le way-point Gallimard. Il raconte.
C’était au cœur de la nuit, alors que la majorité des skippers empannaient pour gérer le passage de front. Alan Roura ne dérogeait pas à la règle, « bien placé » pour assurer son virement de bord. Ce n’est qu’ensuite que le capot avant de pont de l'IMOCA Hublot s'arrachait. « Il y a eu un filin d’eau qui est arrivé dans la cellule arrière, explique le jeune Suisse. Le temps que je m’en rende compte, le capot avant du pont s’est arraché et a rempli une bonne partie du bateau ». Alan s’est alors activé sans relâche afin de contrôler et résoudre la situation : « J’ai passé pas mal de temps abattu afin de vider toute cette eau du bateau et pouvoir remettre un capot que j’avais en spare ».
Difficile pour le moment de définir avec précision les raisons de cette avarie. « On a pris beaucoup d’eau sur le pont et on a enfourné, c’est peut-être à ce moment-là que le capot s’est arraché », imagine Alan. Mécaniquement ralenti pendant un temps et son skipper lourdement déchargé en énergie, Hublot est désormais « de nouveau en route vers le way-point Gallimard ». Alan se veut rassurant : « ie temps de reprendre des forces, on va vite repartir à l’attaque ! »
Actuellement 14e, Alan n’est qu’à une trentaine de milles du Top 10.
Avec la rédaction de la Guyader Bermudes 1 000 Race
« Sous les coups de 3h du matin, après l’empannage pour le passage de front, ça allait bien et puis un filin d’eau est arrivé dans la cellule arrière. Le temps de m’en rendre compte, le capot avant de pont s’est arraché et a rempli une bonne partie du bateau. J’ai passé pas mal de temps abattu afin de pouvoir vider toute cette eau et pouvoir remettre un capot que j’avais en spare à bord du bateau.
Je n’ai pas les raisons de cet arrachage mais on a pris beaucoup d’eau sur le pont et on a enfourné, c’est peut-être à ce moment-là que le capot s’est arraché. On est de nouveau en route vers le way-point Gallimard, un petit peu au ralenti, le temps de reprendre quelques forces et on repart à l’attaque.
Sinon tout va bien, un peu cramé, mais on est toujours en course, on essaye de faire avancer le bateau. C’est dommage parce que j’avais bien placé mon virement de bord dans le front…. Allez ! »
Image d'illustration © Pierre Bouras / Hublot