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Alan Roura : « Le Vendée Globe de la maturité »

10.11.2024


C’est un Alan aussi ému qu’heureux qui a descendu la passerelle le menant vers son IMOCA Hublot ce dimanche matin, à Port Olona. Un dernier bain de foule, des dernières embrassades avec les amis, les sponsors et les proches, avant de larguer les amarres, direction le chenal des Sables d’Olonne où les supporters l’attendaient en masse. Un moment riche en émotions qui a réchauffé le cœur du navigateur suisse « très heureux et fier d’être là ». 

« J’ai une machine incroyable, des partenaires merveilleux, une équipe de ouf : on n’a pas à rougir de l’ancien propriétaire du bateau avec notre préparation, je suis très fier et très heureux d’être là !

J’ai hâte d’aller faire du bateau et d’enlever des couches, d’aller au chaud, avant de descendre vers le froid. C’est le Vendée Globe de la maturité celui-ci ! Merci à tous d’être là, c’est une belle fête, c’est incroyable de voir un Vendée Globe comme celui-là !

Le chenal, c’était l’euphorie ! Je n’ai jamais vu autant de monde, je pense que l’émotion n’est même pas sortie car elle n’a pas pu, il n’y avait pas la place. Le long du chenal, il y avait plein de drapeaux suisses, c’est beau que la voile suisse soit représentée comme ça, que notre pays nous soutienne ! C’est un honneur de descendre ce chenal pour la troisième fois, j’espère que ce sera un honneur également de le remonter avec une belle place à la fin. Je suis hyper fier de ce qu’on a fait. 

Le bout du chenal, c’est le dernier bout de terre que je vais voir avant un bout de temps. La dernière personne qui te fait coucou depuis la jetée ne sait pas qu’elle est le dernier être humain que tu vas voir ! C’est quelque chose que tu ne peux pas expliquer, ça va être long et ça va être beau. 

Les Sables d’Olonne, c’est une ville où tu pleures deux fois. C’est comme les Ch'tis mais à l’envers : tu pleures quand tu pars, puis quand tu reviens ! »


Photo © Vincent Curutchet / Aléa



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