Joint par l'organisation de la Transat Jacques Vabre ce mercredi midi, Alan décrivait une entrée compliquée dans les prémices du Pot-au-noir et confiait être frustré des conditions de vent actuelles, qui ne leur permettent pas avec Sébastien d'avancer aux vitesses espérées.
« Ça va, il fait hyper chaud, nous n’avons pas beaucoup d’air, c’est compliqué pour La Fabrique. Nous faisons tout pour la faire avancer au max. Il n’y a plus beaucoup d’alizé, nous arrivons au début du Pot-au-noir. Le vent n’est pas du tout stable, on est en permanence sur les réglages, c’est du non-stop : on change les voiles, on fait au mieux, le vent passe de 15 à 25 nœuds en moins de 30 minutes.
Pour Jéremie (Beyou), c’est dur, j’avoue que là je ne peux pas me mettre à sa place. Nous allons faire au mieux pour le Pot-au-noir mais on sait que ça peut être la roulette russe. Actuellement, on fait une route au Sud-Sud-est, on n’a plus trop d’option. En fonction des fichiers, nous avons un Pot-au-noir différent.
On avait un rythme correct, on va commencer à changer notre manière de naviguer, on en est train de regarder quelle voile on va mettre et à quel moment, derrière ce sera plus cool…
On a un ciel qui se dégage, on a 30 degrés et 13 nœuds de vent, la mer est belle, le bateau glisse, on entend le gréement chanter. Ce matin j’ai pris ma douche dans le cockpit on est bien là.
On a barré quand on a pu, mais on s’est rendu compte que dans les alizés, le pilote barre mieux que nous : il allait à un nœud plus vite que nous. »
Image d'illustration © Christophe Breschi / La Fabrique Sailing Team