Joint par l'organisation du Vendée Globe ce dimanche matin, Alan revenait sur son avarie de quille, solutionnée au terme d'une journée éprouvante à réparer son système hydraulique.
« J’ai eu un bon coup de chaud hier. Je commence à saturer un peu de l’hydraulique dans le bateau, mais c’est réglé. J’essaye de me reposer parce que j’ai bien enchaîné hier. J’essaye aussi de reprendre un peu de vitesse car les conditions sont plutôt clémentes, on est proche de la Nouvelle Zélande, il fallait trouver la solution à ce moment-là parce qu’aller dans le Pacifique, seul avec une quille qui bouge toute seule ce n’était pas gérable. Pour le moment, tout a l’air de tenir.
Le problème de ces quilles hydrauliques, c’est qu’il y a beaucoup d’efforts. Les durites ou le système de pompes peuvent casser, ce sont des pièces qui fatiguent et on ne peut pas les contrôler. C’est la deuxième durite là. Je n’ai plus de matériel de réparation pour la quille en gros, maintenant il faut toucher du bois jusqu’à l’arrivée qu’il n’y ait plus d’autres soucis techniques dessus. »