Il y a des matins où tu te lèves de bonne humeur, d’autres du mauvais pied, et encore d’autres où tu aimerais simplement pouvoir dire que tu t’es levé!
Ces alizés sont intenses et poussent à bout le bateau comme le marin. Déjà, choisir quelle route choisir, faire du nord pour se rapprocher du but, ou faire le grand tour ? Je me suis fait de bons noeuds au cerveau, du moins ce qu’il en reste !
Je commence à ressentir une certaine lassitude, la fatigue de ne jamais rien lâcher, de prendre des options qui sont risquées et ne payent pas forcément. La fatigue d’une course à l’élastique qui ne se casse jamais, d’avoir perdu autant de places sur une option qui ne semblait pas si risquée. L’addition est salée depuis le début de ce Vendée !
Hier j’ai eu un court circuit au niveau du radar, qui ne marchait déjà pas super bien, ça a tout fait sauter dans le bateau ! Il a fallut tout remettre en route pour retrouver un pilote auto fonctionnel. Par contre je n’ai plus de radar, plus de caméra Oscar, je navigue à l’aveugle. Ça me stresse pas et ça n’aide pas à trouver le sommeil.
Allez, aujourd’hui est un jour sans, ça ira mieux demain !
© Vincent Curutchet