Dans un message vocal envoyé ce matin, Alan avouait son soulagement d’être « sorti de la dépression » après une nuit « compliquée, avec beaucoup de mer, très courte, et jusqu’à 45 noeuds de vent en rafales. » L’Imoca Hublot a tenu le coup sans trop de dégâts, si ce n’est quelques petits soucis mineurs, dont un dénouement sauvage de son J2 !
« On est sortis de la dépression, on a passé une nuit assez compliquée avec beaucoup de mer, très courte, et jusqu’à 45 noeuds de vent en rafales. Le bateau a bien tenu le coup, je ferai un tour quand ça se calmera vraiment car on a encore 30 noeuds là.
Je suis plutôt content de moi, on n’a rien lâché avec Hublot, j’ai appuyé un peu fort sur l’accélérateur par moments mais ça paye car on peut quand même dire qu’on est dans le peloton de tête, c’est cool !
J’ai quand même hâte que ça se calme un coup parce qu’avec les deux premiers jours où je n’étais pas très bien, je n’ai quasi rien mangé depuis le départ et je n’ai pas grand chose dans le ventre. Je n’ai même pas pu changer de paire de chaussettes, c’est la guerre !
Au moment où je vous parle j’ai Benjamin Ferré sous mon vent, qu’on est en train de dépasser, et Louis Burton pas loin à mon vent. Ça se tient, c’est cool ! Je suis content mais bien usé, c’était un départ progressif mais on s’est quand même bien fait attaquer ! Je me réjouis de manger un peu de chaud, de changer de polaire et de me laver les dents aussi, ça ne serait pas une mauvaise idée ! »
Photo © Vincent Curutchet