Si en 2019, l’essentiel de la saison de La Fabrique se fera en double, plusieurs associations s’activent également en coulisses. Alan Roura et Sébastien Audigane à la barre de l’IMOCA et le reste de l’équipe au chantier ou dans les bureaux, à terre comme en mer, ce sera en duo, trio ou quatuor que le projet s’écrira. La Fabrique, un travail d’équipe : deuxième partie.
Skipper mais également chef d’entreprise et Team Manager de son projet, Alan Roura cumule les casquettes. Le Genevois de 26 ans a donc dû apprendre à déléguer et à s’entourer de personnes, à la fois compétentes et dignes de confiance. À sa droite, donc, Gilles Avril, Directeur technique, et à sa gauche, Delphine Largenton, Responsable administrative et financière. Lorsque le premier l’épaule dans les prises de décision d’ordres technique et sportif, la seconde l’accompagne au quotidien dans la gestion de sa société. À Gilles les prises de contact avec les architectes, fournisseurs, entités techniques de la classe IMOCA ou autres prestataires spécialisés. À Delphine les rendez-vous chez le comptable, la banque, les échanges avec les organisateurs de course. Mais entre ces deux-là, les échanges sont également nombreux. Pour chaque décision de modification de La Fabrique ou de participation à une course, une réflexion budgétaire est systématiquement engagée. Gestion de la trésorerie mais également du risque quant à l’ensemble du projet sont en effet le quotidien de ces deux membres du « comité de direction » du projet de La Fabrique Sailing Team. C’est donc via une étroite relation que leurs deux domaines se confrontent et se complètent, afin de garantir une stabilité essentielle à l’objectif de Vendée Globe 2020 d’Alan. Une fois le plan d’action validé, l’enjeu résidera ensuite dans la capacité de l’équipe à respecter un ensemble de contraintes : budgets, délais, fiabilité, performance…
Au sein de la petite équipe de La Fabrique Sailing Team - 6 personnes employées à l’année, Alan Roura compris -, les rôles peuvent parfois s’associer, s’échanger, collaborer. C’est donc sur un système de ramifications et d’interactions diverses que repose la bonne marche du projet. Entrent alors en piste Cyril Enjalran, Boat Captain, et Alexis Monier, Préparateur technique, véritables acteurs de la concrétisation des différents choix pré-cités. En plus de participer activement au processus de décision pour une adaptation à la situation réelle et une réalisation optimale, ce sont eux qui opèreront la mise en oeuvre des travaux sur le bateau. Ce « duo technique » est par ailleurs régulièrement soutenu par un certain nombre de prestataires indépendants, venus en renfort lors de périodes d’activité intensive. Delphine de son côté peut également s’appuyer sur Aurélia Mouraud, Responsable de la communication et des relations publiques en ce qui concerne l’organisation logistique et évènementielle des déplacements de l’équipe, départs, arrivées de course ou tout autre événement nautique.
GILLES
Si j’étais un bateau… Je serais un MINI 6.50 car il n’y a rien de plus fun, c’est un peu comme un jouet pour adulte.
Si j’étais une course… Je serais la ROUTE DU RHUM, la course que je suivais le plus étant petit.
Si j’étais un marin célèbre… Je serais LOÏCK PEYRON, celui qui a l’expérience la plus polyvalent et l’un des meilleurs communicants.
Si j’étais un objet indispensable en mer… Je serais un COMPAS, pour toujours savoir où l’on va.
DELPHINE
Si j’étais un bateau… Je serais un GRAND BATEAU DE CROISIÈRE, pour voyager n’importe où avec un minimum de confort quand même !
Si j’étais une course… Je serais la ROUTE DU RHUM, pour aller chercher le soleil.
Si j’étais un marin célèbre… Je serais ELLEN MACARTHUR, car ce petit bout de femme a quand même fait de belles choses à l’époque et j’admire aussi ce qu’elle fait maintenant.
Si j’étais un objet indispensable en mer… Je serais un COUTEAU : on peut tout faire avec un couteau !
Partie 1/3 : Alan Roura, Sébastien Audigane et Cie
Photos © Christophe Breschi / La Fabrique