Joint par l'organisation de la Route du Rhum ce jeudi matin, Alan avouait être frustré des conditions de vent qu'il rencontre actuellement et qui ne lui permettent pas de faire les vitesses espérées.
« Les conditions sont plutôt agréables même s’il y a beaucoup de grains, assez forts et une mer assez croisée, serrée. Donc c’est dur d’avancer, un peu de mal à garder les vitesses de mes petits camarades, mais dans l’ensemble ça va. Les alizés n’ont pas l’air très établis dans le Nord, y a peu d’air, il faut s’adapter selon le jour ou la nuit.
C’est une rude bataille face à de très bons marins et de bons bateaux, bien préparés. Mais ça fait partie du jeu, il faut jouer sur des stratégies, sur plein de choses, c’est super intéressant. On a navigué à vue avec Damien (Seguin), c’était chouette, on a parlé un bon moment à la VHF. Il y a la course, mais il y a aussi cette dimension humaine, c’est aussi ce qui fait la magie de la course au large.
J’ai eu une phase assez difficile hier soir. Ça va mieux, mais dès que je faisais une manoeuvre je la ratais, je faisais n’importe quoi, je perdais encore du terrain sur les autres… Enfin bref, tout est lié donc il faut faire attention à tout.
Là je suis dans 25 noeuds au portant, la mer est assez cool, là je suis dans un grain mais en général ça tourne entre 17 et 19 noeuds de vent. Il y a des phases de vent un peu mollissant, parfois j’ai 10 noeuds puis ça passe à 30 noeuds. C’est très bizarre, les alizés sont vraiment bizarres mais dans l’ensemble on a des conditions plutôt clémentes. »
Image d'illustration © Christophe Breschi / La Fabrique Sailing Team