Report des runs de vitesse de mercredi à dimanche, modifications du parcours des 48 Heures, météo automnale pile à l’heure… La 13e édition du Défi Azimut - Lorient Agglomération a connu des débuts perturbés par les premières dépressions de la saison. Mais ce jeudi à 12h30, le coup de canon sera bel et bien donné pour le grand parcours de l’épreuve, les 48 Heures Azimut. Alan Roura et Simon Koster se confiaient au moment de quitter les pontons.
Alan Roura, skipper de l’IMOCA Hublot : « Il y a un très, très beau plateau donc il y aura du jeu à tous les niveaux, c’est vraiment super. C’est une rentrée tonique, ça ne va pas nous reposer mais c’est aussi pour ça qu’on est là. Il y aura beaucoup de manoeuvres, c’est un très bon entrainement pour nous deux avant la Transat Jacques Vabre. Il y a la course, mais il y a aussi un aspect entraînement, avec une première confrontation avec l’ensemble de la flotte IMOCA. Ça va être très intéressant.
L’objectif sera d’arriver à être dans le match avec les bateaux de notre génération, sachant qu’on a un début au près qui va être assez compliqué avec notre bateau, comme d’habitude. Hier encore, on avait un vent assez soutenu, là ça à l’air d’être un peu moins stable. On va essayer de minimiser les écarts au près, puis attaquer à 200% sur les autres allures. Donner un classement maintenant, c’est très difficile, d’autant que c’est un format qui est assez intransigeant : si on rate à 30 minutes près un passage c’est foutu, on prend 6 heures dans les dents. Il va falloir être très très bon. »
Simon Koster, co-skipper de l’IMOCA Hublot : « Il y a effectivement beaucoup d’activités dans l’air, cela peut produire de gros grains, on va devoir changer de voiles assez régulièrement et adapter notre stratégie par rapport aux grandes tendances qu’on voit sur les fichiers météo. Il va falloir être assez opportunistes, ne pas s’endormir sur des configurations de voiles, toujours bien regarder en dehors du bateau ce qui nous arrive dessus. Les fichiers météo c’est bien, mais là c’est tellement local ce qui arrive, qu’il va falloir beaucoup regarder dehors.
C’est un format de course qui ne va pas nous permettre de beaucoup nous reposer. En 48 heures, il n’y a pas besoin de beaucoup dormir, cela veut dire qu’on va pouvoir mettre le rythme assez haut sur le bateau. Normalement, on devrait arriver avec de tous petits yeux à l’arrivée ! »
Photo © Vincent Curutchet